Mathilde est atteinte de la maladie de notre siècle. Elle glisse doucement sans que personne ne puisse la retenir. Il serait plus exact de dire qu’elle est déjà tombée. En effet, le propre de cette pièce c’est son rythme, décalé, déplacé, celui de ce personnage. La pièce est écrite à l’envers : elle commence par la fin et propose de remonter ce temps, l’ennemi de Mathilde. Si seulement elle pouvait « rembobiner » le fil de sa vie, si seulement tout pouvait se rejouer à l’envers. En remarchant sur ses pas… en allant vers elle… peut-être pourrons-nous l’apprivoiser ?